La magie de Méliès en classe

La magie de Méliès en classe

Les 4 classes de 5e et 6e primaire de l’École Fondamentale Communale Jardin Botanique ont pu découvrir la magie du stop-motion grâce au projet Méliès. Chaque classe a vécu 3 séances d’initiation à l’animation. 3 séances pour découvrir cette technique et mettre en images, collectivement, des histoires tout droit sorties de leur imagination.

Tout commence, par un moment de projection des stop-motions réalisés d’autres jeunes et la découverte de la persistance rétinienne, le phénomène qui permet au cerveau de voir un mouvement là où des images fixent se succèdent. Stéphanie, enseignante, nous confie : « C’était assez intimidant, je me demandais comment on allait, en seulement 3 séances, nous aussi réaliser notre stop-motion ». Fidèle à notre philosophie, nous avons laissé les enfants expérimenter leur premières prises de vues et constater, par eux-même et par essai-erreur, ce qui fonctionnait ou ne fonctionnait pas devant la caméra.

La deuxième séance fut consacrée au schéma narratif et à la réalisation du fond : une savane pour les uns, un décors abstrait pour les autres ou une planète inconnue… quelques collages, du papier coloré et tout devient possible avec le stop-motion.

La dernière séance, quant à elle, se concentre sur la prise de vue proprement dite. Pour Julien, animateur, « c’est un moment délicat, où les enfants doivent faire preuve de patience, ce qui n’est pas toujours facile, mais quand ils voient le résultat, c’est un moment magique pour eux ». Laura, animatrice, témoigne : « C’est parfois compliqué pour certains enfants de se projeter dans une réalisation collective. Ici, chaque élève joue un rôle et à la fin ils voient le sens du travail en équipe apparaître ».

3 séances, c’est le défi imposé par « Méliès », non pas le cinéaste des premiers temps qui envoyait avant tout le monde des fusées sur la Lune, mais l’appel à projets qui a permis de financer cet atelier. 3 séances ça peut paraître peu, mais au final, nous avons relevé le défi. Cela nous oblige à directement mettre les mains dans le cambouis, en découvrant sans viser la perfection. Pour Stéphane, enseignant, « les élèves étaient très impliqués dans l’activité, surtout dès qu’on est rentré dans la manipulation, dès que ça a été concret ».

Nous vous laissons maintenant découvrir les réalisations sorties tout droit de leur imagination.

PS: Ce projet a vu le jour grâce à l’appel à projet Méliès qui émane du service PECA de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la participation du consortium de médiation culturelle au sein de l’arrondissement de Liège porté par la Coopération Culturelle Régionale de Liège.

 

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Animation

Actualité rédigée par
Malvine Cambron

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