« J’aime bien qu’on soit assis autour du feu »
Retour sur le week-end nature mené par le Miroir Vagabond avec une dizaine de jeunes, dans le cadre du projet Liens.
Le temps automnal tombe enfin sur la Belgique en ce week-end du 11 novembre. Le froid s’installe, mais il fait encore très lumineux, le ciel est bleu, sans l’ombre d’un nuage. Nous sommes en pleine nature, au cœur de l’Ardenne, au Centre Cirac, à Rendeux, en province de Luxembourg. Une dizaine de jeunes, issus des villages avoisinants, sont présents pour ce week-end nature organisé par le Miroir Vagabond, dans le cadre du projet Liens. Le Miroir Vagabond est une ASBL qui rayonne sur le nord de la province du Luxembourg, et qui travaille avec tous les publics, mais avec une attention particulière aux populations fragilisées ou exclues.
Pour ce stage nature, Lætitia et Nico, animateurs du Miroir Vagabond, sont accompagnés d’Élise, Max et Sophie, animateurs du projet Environnement pour tous du Domaine du Mozet. L’idée est de proposer aux dix jeunes présents de redécouvrir la nature environnante, le temps d’un week-end, au moyen de différentes animations et activités. Immersion dans la nature pour la première après-midi, balade aux flambeaux en soirée, cueillette sauvage le lendemain matin… Avant l’atelier de cuisine sauvage en fin d’après-midi.
Les jeunes se répartissent alors en trois sous-groupes, pour réaliser trois recettes : une soupe au potimarron et aux orties, des petits pains aux herbes et un coulis de baies rouges. On échange, on rigole, on s’échange des trucs et astuces. « Tenir entre ses dents le bout de bois d’une allumette permet de ne pas pleurer quand on coupe les oignons ! », apprend-t-on. Et ça marche apparemment !
Les préparations culinaires avancent bien, il est temps de lancer le feu pour cuire les préparations. Quelques bûches, et hop, la chaleur réconfortante du feu nous enveloppe tous. « J’aime bien quand on est assis au coin du feu », s’exclame Abd’, tout souriant. Avant de lever les yeux au ciel. « Hé Lu’, regarde les oiseaux qui volent ! Ensemble ils forment une lettre ! ». On regarde tous les deux, et on voit la forme non pas d’un classique ‘V’, mais d’un ‘E’. « Tu crois que c’est quel type d’oiseau ? » « Je ne sais pas, sans doute des oies bernaches, quelque chose dans le genre ».
Pas le temps de s’émerveiller davantage à propos de notre belle nature, la nuit tombe déjà. Les préparations culinaires sauvages sont cuites. On goûte ensemble les petits pains, on prend un verre de soupe, on teste le coulis. Tout est bon, mais pas le temps de rester trop longtemps dehors, la nuit est froide dès qu’on s’éloigne du feu, il est l'heure de rentrer.
On décide alors de regarder les photos qu’on a pris de cette chouette journée dans les bois. Comme nous avons partagé le pain et la soupe cuite sur le feu en pleine nature ce jour-là, nous vous partageons aujourd’hui les traces de ce week-end d’automne.
