Le Festival du Film d’Education de Bruxelles

Le Festival du Film d’Education de Bruxelles

Les CEMEA (centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active) organisait entre le 10 et le 13 mars le Festival du Film d’éducation. L’ambition de cette 4ème édition (déjà) et des précédentes est de «mêler cinéma et éducation permanente pour questionner la société et agir dans l’éducation.»
Pour chaque jour, une programmation différente. C’est là qu’on commence à regretter (un peu) de vivre à Liège. Au total donc, il était prévu plus de 25 films classés en thématiques aussi variées que la santé mentale, l’école, les genres, la migration, le numérique, la culture… dans un cadre chaleureux et beau qui invite à rester. Le petit Théâtre de Mercelis à Ixelles est un espace accueillant et confortable et dont la salle de spectacle à l’italienne peut accueillir 150 personnes. Une taille idéale pour rencontrer et échanger en somme.
A chaque fin de projection, les spectateurs sont invités à un débat où il est prévu la présence soit du réalisateur soit d’un intervenant en lien avec le sujet traité : on discute, on questionne, on doute, on écoute, on met en lien avec ce que l’on vit, on se demande comment faire autrement...
Je n’ai pu voir qu’un documentaire… CitizenFour de Laura Poitras qui est sorti en 2014 et trace le parcours du lanceur d’alerte Edward Snowden au moment même de ses révélations sur les surveillances illégales de masse de l’Agence américaine nationale de sécurité (NSA, organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis)…
Le film met le doigt sur la fragilité du droit à la vie privée face aux nouvelles technologies et objets connectés et amène à se poser des questions quant à sa propre utilisation et contrôle de son Gsm, Pc… Le débat qui a suivi a pointé l’alternative aux GAFAM (chasseurs de données personnelles) : le mouvement des logiciels libres représenté notamment par la FSF (Fondation pour le logiciel libre fondée par Richard Stallman) qui proclame « Quand les utilisateurs ne contrôlent pas le programme, c'est le programme qui contrôle les utilisateurs. Le développeur contrôle le programme, et par ce biais, contrôle les utilisateurs. Ce programme non libre, ou « privateur », devient donc l'instrument d'un pouvoir injuste. »

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Actualité rédigée par
Semra Umay

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