"La couleur de peau ne détermine pas notre destinée"


Rencontre avec le second groupe d'élèves de l'école primaire Don Bosco qui participent cette année au projet Diversity Power.

Lundi 22 avril, début d'après-midi. Benoît et Valou, animateurs C-paje, sont accompagnés par notre collègue Julien et notre stagiaire Jordan pour cette dernière animation avec le second groupe d'élèves de l'école fondamentale libre Don Bosco qui participent au projet Diversity Power. Aujourd'hui, l'enthousiasme dans la classe est au plus haut, car c'est le dénouement de semaines de réflexions et créations : les jeunes, répartis en quatre sous-groupes, vont tourner leur stop motion, qu'ils avaient préalablement imaginé et préparé.

Le stop motion, pour rappel, c'est une technique qui permet de donner l'illusion d'un mouvement naturel, alors que l'on prend en photo des objets immobiles. Mais, en les bougeant légèrement entre chaque photo, puis en faisant défiler ces images une à une, la magie opère : les jeunes donnent vie aux personnages qu'ils ont créés ! Et c'est une technique qui nécessite un vrai travail collectif : un des élèves doit prendre la photo en appuyant sur la tablette dans le bon timing, au moment précis où ses camarades ont terminé de bouger légèrement chaque protagoniste de l'histoire... Il faut bien se coordonner ! Mais il ne faut pas trop s'en faire non plus, si on rate sa prise de vue, on peut toujours recommencer.

Les histoires inventées par les jeunes mettent en avant des personnages qui doivent faire face à la compétition, ou qui sont victimes d'injustice, de harcèlement, de rejet... L'idée est d'illustrer à quel point il est néfaste d'être intolérant. Et que le respect de la différence est essentiel. L'une des histoires, qui met en avant trois personnages faisant la course jusque la ligne d'arrivée, se termine par ses mots : "la couleur de peau ne détermine pas notre destinée". Au cours de l'histoire, les deux personnages s'arrêtent de courir pour venir en aide au troisième, sans prendre en compte un seul instant que ce dernier n'ait pas la même couleur de peau qu'eux. On est plus forts ensemble.

On est d'ailleurs tellement forts lorsque l'on travaille en collectif que les jeunes ont terminé les prises de vue pour leur stop motion un peu avant l'heure de fin des cours. On peut alors profiter du temps qu'il reste ensemble pour décompresser, dans la joie, les rires, les échanges. Une belle manière de finir les animations qu'on a vécues tout au long de l'année. On joue, on discute, on rigole... Et il est déjà temps de nous quitter, le sourire aux lèvres, en vous livrant quelques clichés de ces moments collectifs et de partage.

Partager cette actu

Animation

Actualité rédigée par
Lucien Demoulin

Le