Retour sur la formation de mars donnée par la COJ sur le PECA.
Vous le savez peut-être, depuis 2020, le Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique se met en place dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Son but ? Faire en sorte que tous les enfants, tout au long de leur scolarité, puissent à accéder à la culture et à l’art au travers de trois objectifs : connaître, créer et pratiquer. Pour ce faire, l’école peut compter sur des partenaires, des artistes ou des opérateurs culturels... dont les Organisations de Jeunesse.
Ce vaste programme s’imbrique dans un cadre encore plus large : le Pacte pour un enseignement d’excellence. De nobles intentions certes, mais parfois, pour les acteurs du socio-culturel, ça ressemble à un grand charabia et ça suscite beaucoup de questions.
« Pourquoi les référents du monde scolaire s’appellent-il référent culturel ? »
« En tant qu’OJ, on doit rayonner partout en Fédération Wallonie-Bruxelles, mais comment on fait puisque le PECA fonctionne sur base les bassins scolaires, fondés sur des critères géographiques ? »
« Finalement, quel est le rôle mon contact estampillé PECA dans cet organigramme tentaculaire ? »
« Comment parler de mes animations avec le langage et les codes des enseignants ? »
Heureusement, pour tout ça, nous pouvons compter sur des pistes de traductions, proposées au cours de la formation « PECA - Concevoir, développer et proposer une offre pertinente aux écoles » proposée par la COJ, avec la collaboration d'Incidence, la Fédération de la Créativité et des Arts en amateur.
Au programme de ces deux journées de formation : décodage des référentiels, jeux des 7 familles, création d’un projet d’animation...
De quoi être mieux outillés pour collaborer étroitement avec les enseignants dans l’intérêt des jeunes !